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Session Overview

Thursday, April 07

Session du matin partie 2 / Morning session part 2


Room: Hydro-Québec
10:45 Drivers of riparian plant community recovery after tree planting in agroecosystems
* Bérenger Bourgeois, Université Laval, Canada
Eduardo González, Colorado State University, United States
Monique Poulin, Université Laval, Canada

Planting trees in riparian zones is a restoration method commonly used in agroecosystems of ecoregions dominated by temperate forests, to control erosion and improve water quality, but its effect on the composition and dynamics of plant communities has received little attention. Here we present a synthesis of a four-year project aiming to disentangle the ecological drivers shaping the response of riparian plant community to tree planting in agroecosystems. Riparian zones planted with trees along a 17-yr chronosequence and reference ecosystems corresponding to mature riparian forests were sampled along low-order rivers of two agricultural watersheds in southern Québec using botanical surveys and environmental characterization. Soil seed banks were also studied at five riparian forests, five tree-planted and five unplanted (i.e., unrestored) herbaceous riparian zones. Time series analysis revealed that the herbaceous composition of riparian communities remained stable during the 12 years after tree planting, but then abruptly shifted to reach a composition similar to mature riparian forests 17 years after planting. This two-step species turnover was synchronized with a threshold of light availability: once canopy cover reached 40%, typical plants of riparian forests recovered. This recovery was however poorly associated with soil seed banks, whose composition was highly different from extant vegetation. Instead, spatial processes operating along rivers from upstream to downstream largely contributed to the composition of riparian plant communities in relation to seed traits. Meanwhile, agricultural intensification limited the establishment of planted trees, as shown by decreasing survival with the frequency of annual crop cultivation in the adjacent arable field. Our study evidenced that planting trees in riparian zones is an efficient method to restore, in less than twenty years, forest plant communities thanks to canopy closure, despite negative agricultural intensification effect. Seed dispersal by rivers rather than soil seed banks acted as a major driver for the resilience and diversity of riparian communities. These results suggest that cultivating grassland near tree-planted riparian zones, and planting trees at higher densities could accelerate plant succession towards a forested state through a faster canopy closure, while preserving the hydrological connectivity of agricultural landscapes remains essential.

11:00 Intégrer les principes de l'hydrogéomorphologie et les bénéfices humains dans la restauration des cours d'eau : cadre conceptuel pour la gestion des projets
* Étienne Gariépy-Girouard, Département de biologie, chimie et géographie, Université du Québec à Rimouski, Canada
Thomas Buffin-Bélanger, Département de biologie, chimie et géographie, Université du Québec à Rimouski, Canada
Pascale Biron, Department of Geography, Planning and Environment, Concordia University, Canada

Il est nécessaire d’intégrer les principes de l’hydrogéomorphologie et les bénéfices humains dans la restauration des cours d’eau. Toutefois, dû à certaines limites opérationnelles, les projets réalisés au Québec les considèrent encore peu. De plus, malgré leur utilisation potentielle dans la réalisation des projets de restauration de cours d’eau, peu de cadres conceptuels intègrent à la fois leurs principes théoriques et leurs considérations pratiques. Cette communication vise donc à proposer un cadre conceptuel plus représentatif de la gestion des projets de restauration de cours d’eau au Québec, à identifier les principaux défis de l’intégration des principes de l’hydrogéomorphologie et des bénéfices humains aux projets et à les illustrer par des exemples. L’utilisation d’un tel cadre conceptuel serait pertinente pour la planification, le financement et l’évaluation des projets dans une perspective de gestion adaptative, qui pourrait aussi permettre d’orienter la réglementation encadrant la gestion des cours d’eau au Québec.

11:15 Guide d'élaboration d'un projet de restauration ou de création de milieux humides et hydriques en contexte québécois
* Émilie Larochelle, Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Canada
Geneviève Dufour Tremblay, Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Canada
Martin Joly, Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Canada

La Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, entrée en vigueur le 16 juin 2017, réforme l’encadrement juridique applicable aux milieux humides et hydriques au Québec. Cette loi a modifié le cadre législatif de l’environnement afin de mettre de l’avant la restauration et la création pour freiner et contrebalancer les pertes de ces milieux afin d’atteindre l’objectif d’aucune perte nette, ou même faire des gains en superficies et en fonctions écologiques. Afin de guider les acteurs du milieu dans la conception de leur projet en contexte québécois, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a publié, le 31 décembre 2021, le Guide d’élaboration d’un projet de restauration ou de création de milieux humides et hydriques. Ce guide permet de contribuer à l’essor des connaissances en matière de restauration et de création et de guider les acteurs du milieu pour concevoir des projets pertinents qui s’inscrivent dans l’objectif d’aucune perte nette de ces écosystèmes. Le document a pour objectif de faire part des grands concepts qui permettent une planification, une conception et un suivi adéquats et pertinents des travaux de restauration ou de création de milieux humides et hydriques. La conférence présentera sommairement les mécanismes menant à la réalisation de travaux de restauration ou de création, de même que les éléments du guide visant les grands principes à prendre en considération pour l’élaboration d’un bon projet de restauration ou de création.

11:30 From the ground up: soil quality as the basis for functional built urban ecosystems
* Alison Munson, Centre d'étude de la forêt, Université Laval, Canada
Élise Beauregard, ELBC, Canada
Antonious Petro, Unité de recherche et développement en agroalimentaire , UQAT, Canada
Laurence Côté-Leduc, Centre d'étude de la forêt, Université Laval, Canada
Vincent Poirier, Unité de recherche et développement en agroalimentaire , UQAT, Canada

In urban environments, one may be restoring (for example, contaminated soils), rarely rewilding, but often assembling simple plant communities on substrates imported according to city design specifications. These communities (trees plus a layer of perennial or annual understory plants) are often added to current city streets as a means of adding green space along streets in neighborhoods where there are heat island problems. Many current projects of «greening» in older neighborhoods that are highly mineralized are simple projections into the street where this vegetation is implanted. In collaboration with the Ville de Québec, our research team examined several recent greening projects, in order to assess plant performance, diversity, soil quality and microclimate impacts. Similarly, in Montreal, we worked with the city to establish indigenous perennial plant communities along a new boulevard in a neighborhood that lacks tree canopy and green space. We present some results from these two studies that point to preliminary recommendations and protocols that we can propose to cities that are seeking alternative and more ecological protocols for vegetation management. We present some of the simple indigenous plant combinations proposed and their effects on soil quality over a two-yr study, as well as our assessment of some recent green-island projects.